Le projet Ruptures

Active depuis 2008, l'équipe Ruptures a produit une analyse renouvelée de la justice familiale, en comparant les pratiques judiciaires dans deux cas nationaux, la France et le Québec (Canada). À partir d'enquêtes de terrain approfondies et de données statistiques, elle a interrogé le mouvement de déjudiciarisation des séparations conjugales, ainsi que la division renouvelée du travail entre professionnel·les du droit, à l'une de leurs incidences sur les rapports sociaux de classe et de sexe. Les travaux de l'équipe Ruptures ont débouché sur un ouvrage (Au tribunal des couples, 2013), sur 34 publications scientifiques, sur 112 communications scientifiques et sur 60 interventions dans les médias.

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– Présentation du projet –

La massification des séparations conjugales figure parmi les évolutions sociales majeures des quarante dernières années dans les pays développés. Permise par l’assouplissement du droit en matière de divorce, cette évolution transforme les enjeux de la politique familiale, notamment préoccupée par la paupérisation des familles monoparentales.

Elle constitue aussi un défi pour la politique judiciaire : le coût et la durée des procédures, et plus fondamentalement, la pertinence de la judiciarisation des conflits familiaux sont autant de questions débattues dans ces pays. En effet, si le droit familial demeure différencié selon les traditions juridiques (pays de droit civil / pays de common law), si le degré d’institutionnalisation des liens familiaux (mesuré par la part de couples non mariés ou encore de naissances hors mariage) varie d’un pays à l’autre, les juges en charge des causes familiales prennent des décisions sur des matières semblables : pension alimentaire, prestation compensatoire, autorité parentale, parent gardien, droit d’accès / de visite principalement. L’intervention judiciaire témoigne en outre de l’évolution, relativement convergente, des normes parentales et conjugales. Le recul de la « faute » comme motif du divorce, la généralisation de l’autorité parentale conjointe, accompagnée de la proclamation de l’égalité entre (ex)conjoints, la montée en puissance des droits du parent non gardien (au nom de la « coparentalité »), le développement de la garde partagée / résidence alternée, la valorisation de l’ « intérêt de l’enfant », la reconnaissance partielle des familles homoparentales, mais aussi le souci d’« humaniser » l’institution judiciaire et l’expérimentation de formes alternatives de résolution des conflits (dont la médiation) comptent au nombre des principales tendances, en Amérique du Nord comme en Europe. Ici comme là-bas, l’expérience d’une séparation conjugale est la principale occasion en laquelle les résidents sont amenés à pénétrer dans l’enceinte des tribunaux. En ce sens, la justice familiale est une justice ordinaire, voire à la chaîne, tant la masse des causes ou affaires à traiter pèse sur le travail des juges.

De tels constats invitent à une analyse renouvelée de la justice familiale, attentive aux particularités des structures familiales et des systèmes judiciaires nationaux, mais portée par la visée comparative nécessaire à l’appréhension de processus désormais transnationaux. Ce projet de coopération propose plus précisément de comparer les justices familiales française et québécoise. La pertinence de cette comparaison est d’abord historique, dans la mesure où le droit québécois s’est construit sur un double héritage, anglais et français. Certaines proximités juridiques demeurent dans la période contemporaine : la judiciarisation des conflits conjugaux est plus importante au Québec que dans le Canada anglais et la garde partagée moins fréquente. La situation des couples en union de fait y est particulière au sein de la confédération, puisque la possibilité d’obtenir une prestation compensatoire entre ex-conjoints n’est pas encore reconnue. Ces trois caractéristiques rapprochent les situations québécoise et française. Quant aux innovations du droit familial québécois, telles que les barèmes fixant les pensions alimentaires pour enfants, elles sont regardées avec intérêt en France.

Ce projet veut contribuer à la connaissance des justices familiales dans les deux pays. Adossé à des enquêtes de terrain réalisées dans chacune des nations selon un protocole voisin, il vise à construire une sociologie comparée du traitement judiciaire des séparations conjugales en France et au Québec. En France comme au Québec, cette recherche enrichira l’expertise scientifique en sociologie du droit et de la famille. Elle pourra éclairer les responsables des ministères de la Justice dans leur recherche d’une meilleure adéquation entre le fonctionnement de la justice et les attentes des justiciables.

– En France –

Croisant les approches de la sociologie économique de la famille et de la sociologie du droit, ce projet, réalisé en 2009 et 2011 dans le cadre d’un atelier de recherche à l’ENS Paris, porte sur l’analyse des séparations conjugales en essayant de saisir les enjeux professionnels de ces séparations. Celles-ci sont appréhendées au travers des conditions et des modalités de production de la décision judiciaire en la matière.

L’enquête se fonde d’abord sur une approche de type ethnographique constituée par des observations d’audiences dans les chambres aux affaires familiales de quatre tribunaux de grande instance, des analyses des dossiers, et une série d’entretiens avec les protagonistes de ces décisions, juges, mais aussi greffières. Un second volet de l’enquête, actuellement en cours, vise à produire une base de données sur les séparations conjugales à partir des archives de ces quatre tribunaux.

L’exploitation de l’enquête ethnographique permet de formuler un certain nombre de constats. Les juges aux affaires familiales doivent gérer un « contentieux de masse », lié à l’augmentation du nombre de divorces mais aussi aux usages de l’institution judiciaire par d’autres services publics. Face à ces impératifs, les juges mettent en place un certain nombre de routines professionnelles, et développent selon leurs trajectoires professionnelles et personnelles, des conceptions différenciées de leurs rôles. Le processus de décision engage d’autres professionnels que les juges, ceux-ci s’appuient en particulier, dans le rapport aux justiciables comme dans la rédaction du jugement, sur le travail souvent invisible des greffières.

Les magistrats ont par ailleurs recours à diverses mesures d’investigation (rapports d’experts, et par extension auditions d’enfants), ce qui pose bien souvent la question de la division des rôles entre expert et juge et de la place à donner à ces enquêtes lors de la prise de décision, place parfois limitée aussi par les contraintes économiques et temporelles qui pèsent sur la décision.

Ce sont les mesures relatives aux enfants et au partage du patrimoine conjugal qui constituent les principaux enjeux des séparations. Le calcul des pensions alimentaires ou encore l’attribution des droits de visite et d’hébergement confrontent les normes des juges et des justiciables concernant les rôles parentaux et conjugaux, l’évaluation des besoins économiques de chacun. L’implication financière de parent non gardien (souvent le père) apparaît comme un des aspects de la mise en œuvre du principe d’indissolubilité du couple parental. Les décisions ont tendance ainsi à reconduire une division sexuée du travail domestique et professionnel. Cela se passe parfois à l’insu des juges eux-mêmes qui essaient de mettre en œuvre le plus souvent une norme de coparentalité conforme à leurs propres modèles de pensée.

La détermination de la prestation compensatoire pose, elle, la question de la séparation du patrimoine lors de la dissolution du couple, en particulier chez les indépendants. Ce sont des cas limites où les catégories juridiques forgées sur le modèle salarial se révèlent insuffisantes pour penser les arrangements économiques du couple, l’imbrication des patrimoines productifs et privés, individuels et familiaux. Plus généralement, la déstabilisation de la société salariale affecte les juges en ce qu’elle brouille les frontières entre indépendance et salariat, entre activité et inactivité, entre chômage et emploi. Elle affecte en particulier, la prédictabilité des niveaux de vie, l’estimation des revenus respectifs.

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Synthèse du projet réalisé en France

– Au Québec –

Bâti sur un double héritage juridique, le droit québécois est particulièrement pertinent pour envisager les points de rupture, mais aussi de continuité, entre la tradition civile et la tradition jurisprudentielle. L’articulation entre deux sources juridiques, provinciale et fédérale, constitue un autre intérêt pour qui s’intéresse au fonctionnement du fédéralisme canadien.

Associées à cette configuration juridique et politique originale, les évolutions de la société québécoise depuis la Révolution tranquille confèrent à la province un caractère original au Canada. On y divorce davantage qu’ailleurs, tout en vivant plus souvent hors mariage, y compris lorsque naissent des enfants. En revanche, la judiciarisation des conflits conjugaux y demeure plus importante que dans le Canada anglais et la garde partagée moins fréquente. La situation des couples en union de fait y est particulière au sein de la confédération, puisque la possibilité d’obtenir une pension alimentaire entre ex-conjoints n’est pas encore reconnue. Au regard de ces trois constats, le Québec se rapproche des pays de droit latino-germanique, notamment de la France. La part des affaires familiales au sein des tribunaux civils y est voisine (autour de 50%) : ici comme là-bas, la justice familiale est une justice ordinaire, voire à la chaîne, tant la masse des causes – 30 000 en 2009 – pèse sur le travail des juges.

Inscrit dans le cadre de la sociologie politique du droit, le premier projet de recherche de l’équipe québécoise mobilise une méthode ethnographique pour  comprendre au terme de quelles étapes et à partir de quel travail juridique et pratique les juges de la Cour Supérieure prennent leurs décisions. Réalisée entre mars 2011 et avril 2012, l’enquête de terrain s’est déroulée dans trois palais de justice présentant des organisations variés et recevant des populations différentes. Elle a mobilisé l’observation directe de 130 auditions et la réalisation d’entrevues semi-directives avec une vingtaine de juges. En 2013 et 2014, nous avons étendu ce protocole ethnographique à plusieurs bureaux d’avocat-e-s de ces trois districts : nous avons observé plus de 60 rendez-vous avec des client-e-s et menées des entrevues avec plus de 20 avocat-e-s.

Pour compléter ces matériaux de type qualitatif, un deuxième ensemble d’investigations a commencé en 2012, de sorte à généraliser et objectiver les processus envisagés par l’ethnographie. Cette étape mobilise plusieurs types de données, fournies par le ministère de la Justice du Québec :

– des données quantitatives de type volumétriques, relatives à l’activité de la Cour Supérieure en matière familiale de 1981 à 2011.

– les biographies des juges de la Cour Supérieure en poste en 2011, dont on réalise un traitement quantitatif.

– une banque de données de 2 000 ordonnances de pensions alimentaires pour enfants rendu en 2008 a enfin été exploitée.

La recherche entre dans une troisième phase en 2013. Nous avons alors ancré nos interrogations du côté des politiques publiques – à la fois judiciaires et familiales – et dans le contexte fédéral propre au Québec. Plus précisément, ce nouveau projet s’intéresse à la justice familiale québécoise en tant que partie-prenante de la manière dont la province  se situe et perçoit sa position au sein du Canada. Il vise à combler le manque de travaux sur l’organisation judiciaire des provinces tout en complétant ceux, plus nombreux, qui ont étayé le caractère original de l’État-providence québécois. Finalement, il s’agit d’évaluer si le droit et l’institution judiciaire confirment, ou au contraire atténuent, cette originalité.

Pour étudier ces questions, une recherche préliminaire sur la jurisprudence de la Cour d’appel du Québec et de la Cour Suprême a été réalisée. 32 entrevues semi-dirigées ont ensuite été menées avec des personnes ayant contribué aux débats sur ces instruments (députés, juges, avocat.e.s, fonctionnaires, membres de la société civile). Enfin, plus d’une centaine de documents, publics (tels que les mémoires déposés en commission parlementaire) ou privés (écrits internes aux ordres professionnels, par exemple), écrits au fil de ces processus de mise à l’agenda des problèmes publics et de formulation des instruments, ont été analysées.

Il ressort de ce dernier projet que le droit économique des séparations conjugales constitue un marqueur du caractère distinct du Québec au sein du Canada. Les débats autour des droits des conjoints de fait conduisent toutefois relativiser ce clivage entre le Québec et la fédération canadienne : la judiciarisation du politique portée par la Charte canadienne des droits et libertés n’est pas un processus univoque, les institutions politiques disposant de ressources argumentatives propres pour faire valoir leur conception des droits. De surcroît, la décision rendue en 2013 par la Cour Suprême dans l’affaire « Éric c. Lola » a déplacé le débat sur la scène politique provinciale, et a autorisé une nouvelle problématisation, assise sur les spécificités démographiques et juridiques du Québec. Le modèle québécois de pension alimentaire pour enfants fut, deux décennies plus tôt, un autre marqueur de cette revendication distinctive, associée ici aux caractéristiques de l’État-providence provincial.

Toutefois, cette lecture à partir des paliers de gouvernement est incomplète : ce projet montre que ces deux dispositifs doivent également être lus à l’aune de leurs incidences sur les inégalités entre hommes et femmes. Or, depuis les années 2000, la division sexuelle du travail dans l’espace familial a perdu en importance dans les débats publics, contribuant à passer sous silence les
inégalités persistantes dans les rapports de genre.

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Projet de recherche La justice familiale au Québec
La politique familiale vue des tribunaux

– Comparaison –

Cette coopération universitaire franco-québécoise vise une comparaison attentive aux convergences comme aux divergences, aux circulations bilatérales comme à celles structurées à une échelle plus vaste. Pour cela, le projet adopte une approche à la fois « par le droit » et « par le bas », se situant ainsi dans le sillage de la sociologie politique du droit ainsi que des law and politics studies, qui ont progressivement renoncé à focaliser leur attention sur les seuls échelons supérieurs de l’institution judiciaire pour s’intéresser aux litiges ordinaires.

Ces ambitions s’inscrivent dans les études comparatives qui questionnent les enjeux juridiques et étatiques des transformations familiales. Nous mettrons à l’épreuve de nos terrains comparés des hypothèses portant sur l’affaiblissement de la contribution du droit et de la justice à l’action publique, dont témoigne le mouvement de déjudiciarisation des séparations conjugales, puis sur les transformations des prérogatives des magistrats, caractérisées par l’affaiblissement de leur pouvoir au profit d’un rôle croissant dans la gestion de problèmes sociaux et de l’accord négocié par les parties. Ce projet s’inscrit aussi dans une perspective de sociologie économique de la famille attentive aux processus de différenciation sociale, selon laquelle les ruptures d’union sont des moments de recomposition des économies domestiques, la justice contribuant alors à la consolidation, mais aussi à la contestation, des inégalités sociales et de sexe. Liées à la situation professionnelle des conjoints, les contraintes d’ordre matériel, économique et juridique influent sur les modalités concrètes des séparations conjugales. Cette influence est médiatisée par des processus différenciés d’inscription des séparations dans des procédures juridiques.

La comparaison franco-québécoise ne vise pas seulement à produire des données de cadrage abondant aux grandes typologies internationales, mais ambitionne une sociologie comparative et multisituée. Cette perspective nécessite un travail de recherche à un triple niveau : une enquête sur la circulation des instruments de la justice familiale, de façon interne et comparatiste ; une recherche ethnographique dans les tribunaux ; une enquête statistique reposant sur une base de données constituée à partir des dossiers archivés dans les tribunaux enquêtés. Ces trois volets seront menés sur les deux territoires et dans les sept tribunaux enquêtés, choisis pour la variété des contextes juridictionnels qu’ils représentent. L’originalité du projet repose d’abord sur cette combinaison des méthodes qui permettra d’atteindre à une dimension cumulative et générale de la recherche, ainsi que sur la prise en compte simultanée des séparations de couples mariés et non-mariés (ces derniers faisant l’objet de peu de publications). Elle tient aussi à l’usage de l’ethnographie judiciaire, qui mobilise l’observation d’audiences et l’examen des dossiers des justiciables en complément des entretiens. L’usage de dossiers judiciaires archivés pour constituer une base de données originale comble un manque réel : elle accorde une grande importance à la fois aux décisions rendues, aux données procédurales, et aux caractéristiques sociodémographiques des justiciables. Nous saisissons ainsi les déterminants sociaux des décisions produites par les magistrats en prêtant attention aux situations des conjoints telle qu’elles sont données à voir au juge et telles qu’elles sont mobilisées dans la production de la décision.

Nous avons ainsi réalisé une double enquête ethnographique sur la justice familiale en France (2008-2016) et au Québec (2010-2015), mettant en œuvre un même protocole de recherche : observations d’audiences dans des tribunaux et de rendez-vous entre des avocat-e-s et leurs client-e-s, entretiens avec plusieurs catégories de professionnel-le-s (dont juges, avocat-e-s et notaires), consultation de dossiers judiciaires. Après une importante réflexion sur les données statistiques déjà disponibles, nous avons décidé de constituer une base originale de dossiers judiciaires en France, et de réaliser l’exploitation secondaire d’une base de 2 000 dossiers judiciaires au Québec. Nous avons enfin comparé plusieurs dispositifs publics, depuis leur élaboration (dans des instances ministérielles, législatives, professionnelles, associatives…) jusqu’à leur application dans les tribunaux. Nous avons ainsi étudié la mise en place des barèmes de pension alimentaire, l’introduction de la médiation familiale et du droit collaboratif, les débats autour de la « déjudiciarisation » de certains types de divorce – autant d’instruments de la justice familiale pour lesquels la situation québécoise est souvent présentée en France comme un « modèle » de réforme.

En France et au Québec, la privatisation des séparations conjugales affecte inégalement les couples. Elle réduit l’encadrement public de la vie privée de certain-e-s justiciables tout en le réaffirmant pour d’autres, sous des formes renouvelées. Malgré la neutralité formelle du droit en termes de genre, ces évolutions contribuent à reconduire des rôles parentaux distincts. Ces effets majeurs en termes d’inégalités entre les sexes, les classes et l’origine nationale prennent toutefois des formes différentes d’un contexte à l’autre : ils varient selon l’organisation nationale de l’institution et des professions judiciaires, et selon les modes de judiciarisation auxquels ont abouti les réformes du droit familial.

Entre 2012 et 2016, ce projet a permis la publication d’un ouvrage en nom collectif, de 13 articles dans des revues à comités de lecture ou chapitres d‘ouvrages (dont 5 sur des supports internationaux). Il a donné lieu à 75 communications dans 6 pays différents (France, Suisse, Royaume-Uni, Espagne, Canada, États-Unis). Nombre de ces productions ont été réalisées conjointement par les partenaires français et québécois. Les activités de diffusion et de vulgarisation ont également été nombreuses (12 articles, 12 conférences, 50 interventions dans les médias).


Activités

Colloque « Croiser la classe et le genre » – Lausanne – Novembre 2017

Deux membres de l’équipe, Émilie Biland et Sibylle Gollac, ont présenté des communications à ce colloque international et pluridisciplinaire, qui s’est tenu à l’Université de Lausanne les 9 et 10 novembre 2017.

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Informations sur le colloque

Soutenance de l’HDR d’Émilie Biland – 28 septembre 2017 –

Emilie Biland-Curinier, initiatrice et coordinatrice de l’équipe québécoise, soutiendra son habilitation à diriger des recherches en sociologie, le 28 septembre 2017 à l’Université de Strasbourg.

Le mémoire inédit s’intitule « L’encadrement public de la vie privée. Variations nationales et inégalités sociales ».

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Informations sur la soutenance

Colloque « La prise en charge des enfants à l’issue des séparations conjugales. Justice familiale et inégalités de genre. »

Responsable(s) : Emilie Biland, Aurélie Fillod-Chabaud et Gabrielle Schütz

Ce colloque propose d’aborder le droit et la justice de la famille en insistant sur les dimensions matérielles de la prise en charge des enfants : en lien avec les aspects directement financiers, celle-ci inclut le coût temporel du travail parental ainsi que les pratiques éducatives concrètes. Cet enjeu est l’objet de politiques publiques variables d’un pays à l’autre (mécanismes de fixation et de prélèvement des pensions ; encadrement plus ou moins précis de la « résidence » etc.), dont les effets sur les rapports de genre doivent être appréhendés. Pour ce faire, ce colloque réunira des sociologues et des politistes ayant mené des enquêtes ethnographiques sur la justice familiale dans différents contextes (Québec, France, Maroc, Sénégal, Nouvelle Calédonie) et soucieuses de croiser les rapports de genre avec ceux de classe et de « race » pour appréhender les incidences effectives des droits de la famille sur les hiérarchies sociales. Trois sessions le composent : la première traitera des mobilisations portant sur le droit de la famille et les visions des droits des hommes, des femmes, et des enfants dont elles sont porteuses. La deuxième montrera ce que les conflits parentaux sur la pension alimentaire révèlent de l’ordre institutionnel et genré. Enfin, la dernière s’intéressera à la manière dont les professionnel-le-s se saisissent des rôles parentaux et questionnent (ou non) les inégalités de genre dans la prise en charge des enfants.

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Informations sur le colloque

Présentation à l’Agence Nationale de la Recherche

Le 16 avril 2015, Céline Bessière et Émilie Biland ont présenté notre recherche auprès de notre principal financeur français. Elles ont rendu compte de l’état d’avancée de nos travaux et des chantiers encore en cours auprès des responsables de cette organisme, en particulier François Héran, directeur de son département SHS.

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La présentation

Rencontre au Lieu-Dit – Le 2 décembre 2014-

Le collectif antimasculiniste propose une rencontre autour de l’enquête sociologique du collectif Onze afin de nous aider à déconstruire les idées reçues masculinises sur les effets de la justice familiale dans les rapports femmes-hommes.
•Dans quelle mesure le travail judiciaire permet la reproduction de l’ordre social entre les sexes et entre les classes ?
•De quelle manière la justice donne-t-elle les moyens aux hommes de maintenir leur pouvoir sur les femmes et les enfants ?
•Comment le droit de la famille contraint au maintien du couple parental, exposant de ce fait les femmes aux violences masculines ?
•Comment se perpétue les inégalités économiques entre femmes et hommes après une rupture ?

Journée d’études : Le traitement judiciaire des séparations conjugales : comparaison France/Québec – Lundi 5 mai 2014

Journée d’études du pôle genre de l’IRISSO organisée par l’équipe RUPTURES
Lundi 5 mai 2014
Université Paris-Dauphine, salle A 711

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Programme de la journée d’étude

Conférence Law & Society à Boston -du 28 mai au 2 juin 2013-

Du 28 mai au 2 juin 2013, Céline Bessière (U. Paris-Dauphine), Émilie Biland (U.Laval), Muriel Mille (U.Laval), Hélène Steinmetz (ENS-Paris) et Hélène Zimmermann (U.Laval) ont participé à la conférence annuelle de l’association Law & Society, qui réunit les spécialistes internationaux des sciences sociales du droit.

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Informations sur le colloque

Trois présentations du livre Au tribunal des couples – Janvier 2014 –

Émilie Biland, Muriel Mille et Sabrina Nouiri-Mangold, membres du Collectif Onze, présentent à trois reprises le livre Au tribunal des couples, à la fois à Québec et à Montréal. Voici les références des séminaires où on a pu les entendre.

« Comprendre la politique familiale depuis les tribunaux. Enquête sur la justice familiale en France », Midi de science politique, jeudi 16 janvier 2014, 11h45 à 13h, Université Laval, Pavillon de Koninck, s.5325

« Ce que la justice familiale fait à la vie privée et à l’ordre sexué », Midi-recherche de la Chaire Claire-Bonenfant, Femmes, Savoirs et Sociétés, lundi 20 janvier 2014, 12h à 13h30, Université Laval, Pavillon de Koninck, s.1475

« La construction des frontières public/privé par le droit : le traitement judiciaire des séparations conjugales en France et au Québec », séminaire La séparation public-privé en démocratie. Variations autour des « limites », jeudi 23 janvier 2014, 9h à 12h, Université de Montréal, Pavillon Lionel-Groulx, Carrefour des Arts et des Sciences,  salle C2059

Mission québécoise à Paris – Janvier 2013-

Du 13 au 19 janvier 2013, Émilie Biland a rejoint l’équipe française à Paris pour travailler à l’ouvrage collectif sur le traitement judiciaire des séparations conjugales, qui devrait paraître au cours des derniers mois de 2013.
Elle a aussi eu l’occasion de rencontrer Sylvie Perdriolle, juge à la cour d’appel et Paris et chargée de mission à l’IHEJ, ainsi que Cécile Bourreau-Dubois, maître de conférences HDR en économie à Nancy, pour les entretenir du fonctionnement de la justice familiale au Québec et en particulier des lignes directrices de pension alimentaire pour enfants.

La coparentalité à l’épreuve des rapports sociaux de sexe et de classe – Novembre 2012 –

Une intervention organisée par Midi-recherche de la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, savoirs et sociétés.

Avec trois membres de l’équipe Ruptures : Céline Bessière (Université Dauphine), Émilie Biland (Université Laval) et Aurélie Fillod-Chabaud (Institut Universitaire Européen).

En 2002, en introduisant dans le Code Civil la possibilité de résidence alternée (ou garde partagée) des enfants suite à la séparation de leurs parents, les législateurs français ont institutionnalisé le principe de « coparentalité » au nom de deux objectifs largement discutés depuis : l’intérêt de l’enfant et l’égalité entre les sexes. Dix ans après, la résidence des enfants chez leur mère continue pourtant de s’imposer massivement lors du règlement judiciaire des ruptures conjugales. A la lumière d’une vaste enquête menée dans quatre tribunaux entre 2009 et 2010, cette communication interroge les raisons de la progression limitée de la résidence alternée. Elle explique pourquoi les pères et surtout les mères occupant des positions professionnelles stables, les affiliant souvent aux classes moyennes voire supérieures, ont nettement plus de chances de recourir à la résidence alternée que les hommes et les femmes des catégories populaires. Ce faisant, cette recherche alimente la réflexion empirique sur l’articulation des rapports sociaux de sexe et de classe, à l’intérieur des familles et au sein des institutions participant à leur encadrement.

La rencontre a eu lieu le jeudi 1er novembre 2012 de 12 h à 13 h 30 à l’Université Laval – DKN-1475.

2e colloque franco-québécois de l’équipe Ruptures – 29 octobre 2012 –

Les séparations conjugales : décisions judiciaires et incidences familiales.

Le colloque a eu lieu le lundi 29 octobre 2012 de 8h30 à 15h, au salon des professeurs de la faculté de droit (A-3464), à l’Université de Montréal (pavillon Maximilien-Caron), avec le soutien du Consulat Général de France et de l’ARUC Séparation parentale, recomposition familiale.

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Le programme du colloque

Participation à une conférence à Bonn

Deux chercheuses ont participé à une conférence internationale qui a eu lieu du 1er au 4 juillet 2012 dans les environs de Bonn (Allemagne). Il s’agissait de la conférence européenne du Groupe International de Recherche Comparative sur les Professions Juridiques.

Émilie Biland, pour Ruptures Québec, et Céline Bessière, pour Ruptures France, y ont représenté l’équipe de recherche. Les deux chercheuses y ont présenté les résultats de l’enquête franco-québécoise, à la fois dans le panel « Family, policy and the law » et dans celui consacré au « Gender and Judging ».

Ce déplacement a été financé par le laboratoire d’excellence Transfers (ENS-Paris).

Nouvelle mission québécoise à Paris

Émilie Biland et Gabrielle Schütz ont participé à un colloque international à Paris, les 25 et 26 juin 2012. Intitulé « L’état des droits », ce colloque a accueilli notre communication sur le droit des couples non mariés au Québec.

Soutenu par la commission permanente de coopération franco-québécoise, ce séjour a également permis de travailler à l’écriture d’un ouvrage collectif et de présenter la recherche québécoise au sein du laboratoire de recherche dont dépendent nos partenaires français.

Deux membres de l’équipe québécoise à Paris

Du 8 au 14 mars 2012, Émilie Biland, coordinatrice de l’équipe québécoise, et Catherine Rainville, assistante de recherche, ont travaillé à Paris avec leurs partenaires français-es.

Elles se sont en particulier consacrées à la rédaction d’un ouvrage collectif, Au tribunal des couples, dont on espère la parution en 2013.
Émilie Biland a également donné des conférences aux Archives Nationales et à l’Université d’Avignon Pays de Vaucluse.

En France pendant six semaines, Catherine Rainville a suivi des cours dans le cadre du master Pratiques de l’interdisciplinarité cohabilité par l’ENS-Paris et l’EHESS. L’équipe Ruptures manifeste ainsi son implication dans la formation par la recherche.
Cette mission a été rendue possible par le soutien financier de la commission permanente de coopération franco-québécoise, et en particulier par le Ministère des Relations Internationales du Québec.

La justice familiale en France et au Québec – Regards croisés

Il s’agissait du premier colloque québécois de l’équipe Ruptures. Il a eu lieu le lundi 31 octobre 2011, à l’Université Laval (3470 DKN), et a été organisé avec le soutien du Consulat Général de France, du FQRSC et de la faculté des sciences sociales.

Quatre grandes thématiques ont été abordées par les interventions des participant·e·s:
– Les professionnels de la justice familiale
– Aux frontières de la pratique familiale
– Garde des enfants et rôles parentaux
– Entre ex-conjoints : le règlement financier des séparations

À TÉLÉCHARGER
Le programme du colloque
Le diaporama de l’introduction

Congrès de l’Association Française de Science Politique 2011

Deux des membres de l’équipe, Émilie Biland pour le Québec et Wilfried Lignier pour la France, ont organisé une section thématique « La justice au prisme du genre : approches comparées » au congrès 2011 de l’Association Française de Science Politique (à Strasbourg, les 1er et 2 septembre). Plusieurs membres de l’équipe française y ont présenté des communications et deux chercheures canadiennes étaient également présentes pour engager la discussion.

À TÉLÉCHARGER
Le programme du congrès
Le compte-rendu du congrès

Visite de trois membres de l’équipe française au Québec en octobre 2011

Céline Bessière, Julie Minoc et Sabrina Nouri-Mangold seront présentes au Québec durant la dernière semaine d’octobre pour participer à l’enquête de l’équipe québécoise, tenir une journée de séminaire interne et participer à un colloque sur la justice familiale le 31 octobre à l’Université Laval. Celui-ci sera ouvert à tou-te-s. Le programme sera disponible en ligne au cours du mois de septembre.

Atelier de recherche à l’ENS Paris

Pendant trois ans (de la rentrée 2008 à juin 2011), l’atelier de recherche « Ruptures : trajectoires sociales, situations professionnelles et séparations conjugales » a servi de cadre au projet de l’équipe française. Organisée par Céline Bessière, Sibylle Gollac et Hélène Steinmetz, rejointes par Émilie Biland et Wilfried Lignier, il a contribué à la formation d’une trentaine d’étudiant-e-s, principalement inscrits dans le master « pratiques de l’interdisciplinarité » (ENS-EHESS). Cet atelier, tenu sur une base bimensuelle, a accueilli des conférenciers, spécialistes de sociologie de la famille et de la justice ainsi que de méthodologie. Il a été ponctué par trois stages de terrain dans les tribunaux enquêtés. Plusieurs étudiants eux ont réalisé des mémoires et articles en lien avec la recherche collective; certains ont également débuté des thèses de doctorat inspirées par cette première expérience.


Diffusion

Les travaux de recherche de l’équipe Ruptures, active depuis 2008, ont débouché sur un ouvrage (Au tribunal des couples, 2013),  34 publications scientifiques, 112 communications scientifiques et 60 interventions dans les médias.

À TÉLÉCHARGER
La liste complète de ces travaux de diffusion (2008-2017)

Vous trouverez ci-dessous ces travaux de diffusion classés par
 Publications scientifiques
 Communications scientifiques
Interventions médias

 – Publications –

À TÉLÉCHARGER
Liste des publications scientifiques 2008-2017

Biland Émilie, Mille Muriel, « Ruptures de riches. Privilèges de classe et inégalités de genre au sein de la justice québécoise », Sociétés contemporaines, n° 108 « Quand les dominants s’arrangent avec le droit », 2017, p. 97-124.

Bessière Céline, Gollac Sibylle « Un entre-soi de possédants. Le genre des arrangements patrimoniaux dans les études notariales et cabinets d’avocats », Sociétés contemporaines, n° 108 « Quand les dominants s’arrangent avec le droit »,  2017, p. 69-95.

Biland Émilie, Fillod-Chabaud Aurélie et Schütz Gabrielle, « Dans l’intérêt des enfants ? Présentation du dossier », Droit et Société, n°95, 2017, p. 7-12.

Bouchard Joanie, Fortin Maxim et Hautval Marie, « Des droits des mères à ceux des enfants ? Les réformes du régime québécois de pensions alimentaires pour enfants », Droit et Société, n°95, 2017, p. 13-26.

Mille Muriel et Zimmermann Hélène, « Des avocats et des parents. Demandes profanes et conseils juridiques pour la prise en charge des enfants au Québec », Droit et société, n° 95, 2017, p. 43-56.

Minoc Julie, « (Dés)ordres familiaux à la loupe. Les normes maternelles et paternelles au prisme de l’enquête sociale », Droit et société, n° 95, 2017, p. 71-86.

Biland Émilie et Steinmetz Hélène, “Are Judges Street-Level Bureaucrats? Evidence from French and Canadian Family Courts.”, Law and Social Inquiry, 42(2), 2017, p. 298-324.

Bessière Céline, Gollac Sibylle, « Le cache-sexe de la théorie économique », controverse autour de l’article de C. Bourreau-Dubois et M. Doriat-Duban, « La couverture des coûts du divorce : le rôle de la famille, de l’Etat et du marché » Population n°3, 2016. Traduit en anglais : « The Fig Leaf of Economic Theory ».

Bessière Céline, Gollac Sibylle et Mille Muriel, « Féminisation de la magistrature : quel est le problème ? », Travail, genre et sociétés, n°36, 2016, p.175-180.

Le Collectif Onze, « Enquêter, écrire et publier en collectif », Ethnographiques.org, n°32, 2016.

Biland Emilie, recension de Commaille J., À quoi nous sert le droit ?, Gallimard, 2015, in Revue française de science politique, v.66, n°3-4, 2016, p.494-495

Biland Emilie et Mille Muriel, « Selon que vous serez puissant ou misérable… Les inégalités sociales et genrées dans l’accès à la justice familiale », Nouveaux Cahiers du Socialisme, n°16, 2016, p. 70-78.

Gollac Sibylle, « Les pratiques des juges en matière de fixation des pensions alimentaires et prestations compensatoires », Actes du colloque du Haut Conseil de la Famille « Les ruptures familiales : affaire publique, affaire privée ? », 2016

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Biland Emilie, Compte-rendu de Grossman J. L. et Friedman L. M., Inside the Castle. Law and the Family in 20th Century America, Princeton University Press, Princeton, 2011, in Sociologie du Travail, v. 58, n°1, 2016, p. 88-90

Biland Emilie, Schütz Gabrielle, « Les couples non-mariés ont-ils des droits ? Comment juristes, intellectuels et journalistes ont construit l’affaire « Éric c Lola » », Canadian Journal of Law and Society / Revue canadienne Droit et société, 2015, v. 30, n°3.

Biland Emilie, Schütz Gabrielle, “Physical Custody of Children in the Province of Québec: a Quantitative Analysis of Court Records”. Collection Que savons-nous? (5), Québec, CURA – Parental separation, Stepfamily living, 2015.

Biland Emilie, Mille Muriel et Steinmetz Hélène, « National Paths towards Private Ordering: Professionals’ Jurisdictions and Separating Couples’ Privacy in the French and Canadian Family Justice Systems », in Mac Lean M., Eekelaar J. et Bastard B. (eds.), Delivering Family Justice in the 21st Century, Hart Publishing, 2015, p.87-105.

Bessière Céline, Gollac Sibylle, « Des biens et des liens. Patrimoine, genre et classe », n° spécial  Famille pour tous ?, Mouvements n°82, 2015, p. 28-35

Coquard Benoît, Fillod-Chabaud Aurélie, Mille Muriel et Minoc Julie, « Des familles au tribunal. Séparations conjugales et reproduction sociale des inégalités de sexe et de classe », Mouvements, n°82, 2015, p. 58-65.

Bessière Céline, Gollac Sibylle, « Des exploitations agricoles au travers de l’épreuve du divorce. Rapports sociaux de classe et de sexe dans l’agriculture », Sociétés contemporaines, n°96, 2014, p.77-108.

Biland Emilie, Schütz Gabrielle, « Tels pères, telles mères ? La production des déviances parentales par la justice familiale québécoise », Genèses, n°97, 2014, p.26-46.

Bessière Céline, Mille Muriel, « The Judge is Often a Woman, Professional Perceptions and Practices of Male and Female Family Court Judges in France », english electronic supplement of Sociologie du travail, 2014, vol 56, Supplément 1.

Fillod-Chabaud Aurélie, Compte rendu de Hélène Belleau et Agnès Martial, Aimer et compter ? Droits et pratiques des solidarités conjugales dans les nouvelles trajectoires familiales, Presses de l’Université du Québec, 2011, 258 pages, in « Lu pour vous », in Canadian Journal of Law and Society / Revue canadienne Droit et société, 29, n°1, 2014, p.135-137.

Biland Emilie, Schütz Gabrielle, Compte rendu de Belleau H., Quand l’amour et l’État rendent aveugle. Le mythe du mariage automatique. Presses de l’Université du Québec, 2012, in Canadian Journal of Law and Society / Revue canadienne Droit et société, v.29, n°1, 2014, p.137-138.

Le Collectif Onze, Au tribunal des couples. Enquête sur des affaires familiales, Paris, Odile Jacob, 309p., 2013 : comptes-rendus dans Liens Socio/LecturesRevue Française de Science PolitiquePolitiques Sociales et FamilialesDroit et Société, ContretempsTravail, Genre et Sociétés; Sociologie du travail, Nouvelles Questions Féministes.

Biland Émilie, Schütz Gabrielle, 2013, « La garde des enfants de parents séparés au Québec. Une analyse quantitative de dossiers judiciaires ». Collection Que savons-nous? (5), Québec, ARUC – Séparation parentale, recomposition familiale.

Bessière Céline, Mille Muriel, 2013, « Le juge est (souvent) une femme. Conceptions du métier et pratiques des magistrates et magistrats aux Affaires Familiales », Sociologie du travail, n° 55, p. 341-368

Bessière Céline, Biland Émilie, Fillod-Chabaud Aurélie, 2013, « Résidence alternée : la justice face aux rapports sociaux de sexe et de classe », Lien social et politiques, n°69, p.125-143.

Bessière Céline, Gollac Sibylle, 2013, Compte-rendu de l’ouvrage de François de Singly, Séparée. Vivre l’expérience de la rupture, Paris, Armand Colin, 2011 pour Sociologie du travail, vol 55 (4), p. 543-545

Nouiri-Mangold Sabrina, « Se distinguer dans un espace standardisé. Des greffières entre l’oral et l’écrit. » in Coton Christel et Proteau Laurence, Les paradoxes de l’écriture. Sociologie des écrits professionnels dans les institutions d’encadrement, Rennes, PUR (coll. Le sens social), 2012.

Bessière Céline, Mille Muriel, Minoc Julie, « Face au contentieux de masse : les stratégies professionnelles des JAF », La Semaine Juridique, n°26, 27 juin 2011, p. 1286

Bessière Céline, Gollac Sibylle (dir.), « Au tribunal des couples. Les situations professionnelles d’hommes et de femmes au prisme des procédures judiciaires », Rapport de recherche pour la Mission de Recherche Droit et Justice, 2010 (avec Rémi Audot, Émilie Biland, Benoît Coquard, Wilfried Lignier, Suzanne Louis, Muriel Mille, Julie Minoc, Samuel Neuberg, Sabrina Nouiri-Mangold, Hélène Steinmetz)

Bessière Céline, « Les séparations conjugales dans les familles agricoles », Informations sociales, n°164, 2011, CNAF, p. 64-71

Gollac Sibylle, Compte-rendu de Benech-Le Roux P., Au tribunal pour enfants. L’avocat, le juge, le procureur et l’éducateur, Rennes, PUR, 2008, in Annales HSC, n°3, mai-juin 2010, pp. 844-846.)

– Communications –

À TÉLÉCHARGER
Liste des communications scientifiques 2008-2017

Gollac Sibylle et Bessière Céline, « Intersections (genre, classe, race) au tribunal des couples », colloque Croiser la classe et le genre, Université de Lausanne, 10 novembre 2017

Biland Emilie, « L’encadrement public des séparations conjugales. Régimes de genre et de classe en France et au Québec », colloque Croiser la classe et le genre, Université de Lausanne, 10 novembre 2017, 9 novembre 2017

Biland Emilie, Gollac Sibylle, Rafin Nicolas, Steinmetz Hélène, « Ceci n’est pas un modèle. Le barème de pension alimentaire face à ses critiques (1999-2016) », Congrès de l’AFSP, 10 juillet 2017

Flecher Marion, Steinmetz Hélène, « Le divorce par consentement mutuel à l’heure de sa réforme », Colloque « Simplification ou modernisation du droit de la famille, mythe ou réalité? », Université de Grenoble, CRJ, 31 mars 2017

Minoc Julie, « Comprendre les politiques sociale et familiale depuis les tribunaux. Enquête sur la justice familiale en France », Cours de sociologie de la protection sociale, ENS Paris-Saclay, Cachan, 31 mars 2017.

Biland Émilie, Rafin Nicolas et Tymen Alan, « Ce que disent les archives judiciaires des ruptures d’union. Une recherche collective en première instance et en appel », séminaire « Chantiers de la recherche », CENS, Université de Nantes, 2 février 2017

Biland Emilie, « Justice familiale et inégalités de genre », faculté de droit, Université Rennes 1, 27 janvier 2017

Biland Emilie, discussion du panel « La prestation compensatoire autrement », colloque « Les conséquences économiques de la rupture », ministère de la Justice, Paris, 7 octobre 2016

Biland Emilie, « L’ancrage national d’un fait social transnational. Domination institutionnelle et inégalités sociales. », 20e congrès international des sociologues de langue française, Montréal, 5 juillet 2016

Bessière Céline, audition par la Commission des lois du Sénat, présidée par P. Bas, au sujet du projet de loi de modernisation de la Justice du XXIème siècle, 8 juin 2016 (http://videos.senat.fr/video/videos/2016/video34109.html)

Biland Emilie, « De la cuisine comparative à sa réception. Retour sur une enquête collective binationale », séminaire de l’équipe POSSIP, CRAPE-Arènes, Rennes, 2 juin 2016

Biland Emilie, « Des familles sous le regard de la justice », atelier Genre / séminaire LOR, Centre Emile Durkheim, Bordeaux, 19 mai 2016

Bessière Céline, Minoc Julie, « Dominé.e.s et dominant.e.s dans le traitement judiciaire des affaires familiales », invitation au séminaire des élèves et étudiant-e-s en sciences sociales de l’Ecole Normale Supérieure, Campus Jourdan, Paris, 9 mai 2016

Bessière Céline, «  The Patrimonial Government of Families : How Family Justice Contributes to Wealth Inequality in France », Inequality: The Wealth–Credit–Housing Nexus and Its Political Consequences, Joint Workshop organized by Jens Beckert, Olivier Godechot and Tod Van Gunter, Max Planck Institute for the Study of Societies and MaxPo, Sciences Po, Paris, 21 avril 2016.

Bessière Céline, Gollac Sibylle, « Construire des données statistiques au cœur d’une enquête ethnographique. Les enjeux d’une analyse statistique collective de la justice aux affaires familiales », atelier base de données, IRISSO, Université-Paris Dauphine, 15 avril 2016.

Bessière Céline, Mille Muriel, Schütz Gabrielle, « Du cabinet au tribunal, les avocat-e-s en droit de la famille et leurs client-e-s », Journées d’études Sociologie historique des avocats, actualités de la recherche, Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, 18 mars 2016

Marion Flécher, Sibylle Gollac, Nicolas Rafin, « Après les avoués, la reconfiguration du marché des causes d’appel en droit de la famille », Journées d’études Sociologie historique des avocats, actualités de la recherche, Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines, 18 mars 2016

Bessière Céline, Mille Muriel, « Le juge est (souvent) une femme. Conceptions du métier et pratiques des magistrates et magistrats aux affaires familiales », présentation au séminaire de sociologie des professions juridiques, Master 2 Usages sociaux du droit et communication juridique, Paris Panthéon-Assas, 17 février 2016

Bessière Céline, Gollac Sibylle, Rencontre avec  la Compagnie théâtrale NAJE (méthode du théâtre de l’Opprimé) sur les inégalités économiques dans la famille, Aubervilliers, 31 janvier 2016.

Biland Emilie, Minoc Julie et Schütz Gabrielle, « Rôles parentaux et inégalités sociales. La justice familiale en France et au Québec », Séminaire général du Printemps (CNRS-UVSQ), 15 janvier 2016

Bessière Céline, « Quand les couples font les comptes à l’ombre du droit. Une analyse intersectionnelle des enjeux économiques des séparations conjugales », présentation dans le cours général des Etudes Genre, Université de Genève, Suisse, 4 décembre 2015.

Bessière Céline, Bourguignon Abigaïl, Gollac Sibylle, Mille Muriel, « Confrontations entre professionnel-le-s de la justice et justiciables aux affaires familiales. Connivence et mépris de classe », communication aux journées d’études Mépris de classe : l’exercer, le ressentir, y faire face, Institut des sciences sociales, Université de Lausanne, Suisse, 3 décembre 2015.

Zimmermann Hélène, « Le travail des avocats et des avocates québécois face à la prise en charge des enfants après la séparation parentale : quelles contributions aux rapports sociaux de sexe ? », Midi-recherche de la Chaire Claire-Bonenfant—Femmes, Savoirs et Sociétés, Université Laval, 3 décembre 2015

Biland Emilie, « The Canadian child support scheme: from design to implementation », 3rd conference on Child Well-Being, OCDE-UNESCO-Commission Européenne, 25 novembre 2015

Bessière Céline, « Comment la justice familiale contribue aux inégalités de richesse : transmissions patrimoniales et séparations conjugales », présentation au séminaire général du CRAPE, IEP de Rennes, 6 novembre 2015.

Bessière Céline, Gollac Sibylle, «  Les enjeux de l’invisibilisation du travail domestique au tribunal des couples », communication à la journée d’étude Féminisme et travail domestique, en l’honneur de Dominique Fougeyrollas, IRISSO, Paris-Dauphine, 16 octobre 2015.

Bouchard Joanie, Fortin Maxim et Hautval Marie. « Les pensions alimentaires pour enfants au Québec : les enjeux de genre dans les discours des acteurs politiques, professionnels et communautaires », Midis de science politique, Université Laval, Québec, 24 septembre 2015.

Minoc Julie, « Des familles populaires à la loupe. L’enquête sociale en France comme révélateur d’un ordre social sexué », colloque La prise en charge des enfants à l’issue des séparations conjugales. Justice familiale et inégalités de genre, CIRFF, Montréal, 25 août 2015.

Mille Muriel et Zimmermann Hélène, « Le travail des avocats et avocates québécois face à la prise en charge des enfants après la séparation : quelles contributions aux rapports sociaux de sexe ? », colloque La prise en charge des enfants à l’issue des séparations conjugales. Justice familiale et inégalités de genre, CIRFF, Montréal, 25 août 2015.

Bouchard Joanie, Fortin Maxim et Hautval Marie. « Les pensions alimentaires pour enfants au Québec : les enjeux de genre dans les discours des acteurs politiques, professionnels et communautaires », colloque La prise en charge des enfants à l’issue des séparations conjugales. Justice familiale et inégalités de genre, CIRFF, Montréal, 25 août 2015.

Fillod-Chabaud Aurélie, Mille Muriel, Minoc Julie, « Justice familiale et invisibilisation de la valeur du travail féminin » Colloque Actualité du matérialisme, Congrès international des recherches féministes en francophonie, CIRFF, Montréal, 24 août 2015

Fillod-Chabaud A. et Steinmetz H., « Suffit-il de le dire pour le faire ? La mobilisation du principe de coparentalité en audience », Congrès de l’AFS, Semi-plénière « Langage et professions », UVSQ, 30 juin 2015

Bessière Céline, Gollac Sibylle, « Quand le droit se dit dans le secret d’un cabinet. Des familles face aux professions libérales du droit « , communication au ST 17, Les gouvernés aux prises avec l’action publique. Variation des représentations et inégalités des pratiques, coordonné par A. Spire et L. Barrault, Congrès 2015 de l’Association Française de Sciences Politiques, Aix-en-Provence, 22 juin 2015.

Biland Emilie, Mille Muriel, « Les paradoxes de la “privatisation” des séparations conjugales. Client-e-s et justiciables face aux professionnel-le-s du droit au Québec », ST 17, Les gouvernés aux prises avec l’action publique. Variation des représentations et inégalités des pratiques, coordonné par A. Spire et L. Barrault, Congrès 2015 de l’Association Française de Sciences Politiques, Aix-en-Provence, 22 juin 2015.

Biland Emilie et Fillod-Chabaud Aurélie, « La politique familiale vue depuis les tribunaux. Enquête sur la justice familiale en France », Séminaire du LaSSP, IEP de Toulouse, 19 juin 2015

Gollac Sibylle, « Les pratiques des juges en matière de fixation des pensions alimentaires et prestations compensatoires », Colloque Séparations conjugales : affaire publique, affaire privée ?, Haut Conseil de la Famille, Paris, 9 juin 2015

Biland Emilie, « Perception et fixation des pensions alimentaires au Québec », Colloque Séparations conjugales : affaire publique, affaire privée ?, Haut Conseil de la Famille, Paris, 9 juin 2015

Biland Emilie, « Les juges sont-ils des streets level bureaucrats ? », séminaire exceptionnel Sociologie du droit et de l’action publique, CRAPE-IDA-Rennes 2, 4 juin 2015

Gollac Sibylle, Mille Muriel et Raffin Nicolas, « Construire des données statistiques au coeur d’une enquête ethnographique. Les enjeux d’une analyse statistique collective de la justice des affaires familiales », séminaire Quantitativisme réflexif, IDHE, ENS Cachan, 10 avril 2015.

Biland Emilie et Minoc Julie, « Ce que la justice familiale fait à la vie privée et à l’ordre sexué », Séminaire Le genre à l’Ouest, Rennes et Brest, 10 avril 2015.

Minoc Julie, « Des hommes et des femmes face à la justice familiale », intervention dans le cadre de la formation certifiante « chargé d’accompagnement social et professionnel » du Conservatoire national des arts et métiers, CNAM, Paris, 31 mars 2015.

Bessière Céline, Mille Muriel, « Des audiences aux dossiers : diversifier les données et les méthodes pour enquêter sur la justice familiale », journée d’études Ethnographie des audiences de procès, Centre Maurice Halbwachs, 20 mars 2015.

Gollac Sibylle, Lignier Wilfried et Nouiri-Mangold Sabrina, « Des familles sous le regard de la justice », Conférences d’analyse politique, Université de Haute-Alsace, Mulhouse, 15 mars 2015.

Fillod-Chabaud Aurélie et Steinmetz Hélène, « Au tribunal des couples, enquête sur des affaires familiales », présentation au Centre de Recherche de l’Action Politique de l’Université de Lausanne, 5 mars 2015.

Fillod-Chabaud Aurélie et Minoc Julie, « L’écriture collective. Retour sur les conditions de rédaction de l’ouvrage Au tribunal des couples par le Collectif Onze », Séminaire des doctorants des laboratoires Printemps et Cesdip, CESDIP, Guyancourt, 13 février 2015.

Bessière Céline et Gollac Sibylle, « Intersections au tribunal. Comment la justice française sépare les hommes et les femmes », 6ème Congrès des associations francophones de sciences politiques (CosPoF), Lausanne, 6 février 2015.

Biland Emilie, « La production des déviances parentales par la justice familiale québécoise », Séminaire de l’équipe SARRI, CRAPE, Rennes, 27 janvier 2015.

Fillod-Chabaud Aurélie, Mille Muriel, Minoc Julie, « Au tribunal des couples. Ce que la justice fait à la vie privée », Séminaire de l’équipe Dynamiques de la vie privée et institutions, Centre Max Weber, Lyon, 9 Janvier 2015.

Biland Emilie, Mille Muriel, « Faire de l’ethnographie un outil de comparaison internationale. Terrains français et québécois sur le traitement judiciaire des séparations conjugales. », colloque « La comparaison France-Québec dans les sciences sociales », CERIUM / Université de Montréal, 30-31 octobre 2014.

Bessière Céline, Gollac Sibylle, Conférence autour du livre « Au tribunal des couples » dans le cadre des rendez-vous du MOSS, organisés par l’ISAM-IAE Nancy, Pôle Lorrain de gestion, Université de Lorraine, Nancy, 23 octobre 2014

Bessière Céline, Gollac Sibylle, « Des familles sous le regard de la justice », animation d’une formation à destination de travailleurs sociaux, organisée par le programme européen Sophia-Lorraine, Pôle Lorrain de Gestion, Université de Lorraine, Nancy, 23 octobre 2014

Bessière Céline, Mille Muriel, « La contribution alimentaire : des rôles économiques et parentaux en question au tribunal ». Colloque sur l’obligation alimentaire des parents séparés organisé par l’école des avocats du Sud-Ouest Pyrénées et le barreau de Toulouse, Toulouse, 17 octobre 2014.

Bessière Céline, Fillod-Chabaud Aurélie, Gollac Sibylle, “The Contribution of Family Justice to Gender Inequalities”, twelfth Meeting of the European Network for the Sociological and Demographic Study of Divorce, INED, Paris, 2 octobre 2014

Biland Émilie, Steinmetz Hélène, “The Judiciary and the Boundaries of Street Level Bureaucracy”, ECPR General Conference, Glasgow, Écosse, 3-6 septembre 2014

Biland Émilie, Steinmetz Hélène, “Cross-national Ethnography of Judicial Organizations”, IPSA General Conference, Montréal, Québec, 19-23 juillet 2014

Biland Émilie, Fillod-Chabaud Aurélie, Gollac Sibylle, Mille Muriel, Nouiri-Mangold Sabrina, « Aller jusqu’au bout ensemble ? Une enquête collective au tribunal des couples », Colloque international E n q u ê t e s c o l l e c t i v e s en sciences sociales, MSH de Dijon, 25 – 27 juin 2014

Coquard Benoît, Mille Muriel et Steinmetz Hélène, Présentation de l’ouvrage Au tribunal des couples. Enquête sur des affaires familiales, Séminaire du CURAPP, Amiens, 27 juin 2014

Biland Emilie, Mille Muriel, « Faire de l’ethnographie un outil de comparaison internationale. Terrains français et québécois sur le traitement judiciaire des séparations conjugales. », Séminaire Sociologie du droit, Université Paris-Dauphine, 17 juin 2014

Biland Emilie, Gollac Sibylle, Weber Florence, « Deux enquêtes sur la famille contemporaine », Séminaire du Centre Maurice Halbwachs, 13 juin 2014

Biland Emilie, Présentation de l’ouvrage Au tribunal des couplesJournée d’études « Justice : état des savoirs », EHESS, 23 mai 2014

Biland Emilie, Mille Muriel, Steinmetz Hélène, « National paths toward private ordering: Professionals’ jurisdictions and lay people’s privacy », International Workshop The Delivery of Family Justice in late modern societies, Institut International de Sociologie Juridique, Onati (Espagne), 15 mai 2014

Steinmetz Hélène, « Les juges français et québécois sont-ils des street level bureaucrats ? », Journée d’étude Le traitement judiciaire des séparations conjugales : comparaison France/Québec, Université Paris-Dauphine, 5 mai 2014

Bessière Céline, Coquard Benoît et Gollac Sibylle, « Ce que la classe fait au genre. Le cas des affaires familiales en France », Journée d’étude Le traitement judiciaire des séparations conjugales : comparaison France/Québec, Université Paris-Dauphine, 5 mai 2014

Biland Emilie, Schütz Gabrielle, « Les conjoints non-mariés ont-ils des droits ? Le traitement judiciaire, académique et médiatique d’une affaire québécoise », Journée d’étude Le traitement judiciaire des séparations conjugales : comparaison France/Québec, Université Paris-Dauphine, 5 mai 2014

Biland Emilie, Schütz Gabrielle, « Tels pères, telles mères ? La production des déviances parentales par la justice familiale québécoise », Journée d’étude Le traitement judiciaire des séparations conjugales : comparaison France/Québec, Université Paris-Dauphine, 5 mai 2014

Fillod-Chabaud Aurélie, Minoc Julie, Steinmetz Hélène, Présentation de l’ouvrage Au tribunal des couples dans le cadre d’une conférence dans le Master 1 Sociologie, Université de St Quentin en Yvelines, 16 avril 2014

Coquard Benoît et Steinmetz Hélène, « Les familles après la séparation : repérer les recompositions familiales, appréhender la coparentalité », séminaire de la CNAF et des CAF, centre de gestion national de la CAF, 9 avril 2014

Bessière Céline, Minoc Julie, « Les compétences parentales au prisme de la justice familiale. Le révélateur d’un ordre social entre les sexes et les classes », Colloque Représentations parentales : Une question de genre ? organisé par SOS-violences conjugales 42, Saint-Etienne, 28 mars 2014

Bessiere Céline, Gollac Sibylle, Comment la justice familiale participe à la reconduction de l’ordre social entre sexes et classes au-delà des séparations conjugales ? présentation du livre Au Tribunal des couples dans le séminaire Genre et Sexualité : enquêtes et méthodes d’enquêtes, organisé par  J. Ancian, L. Bereni, J. Rennes, EHESS, Paris, 10 mars 2014

Lignier Wilfried, Minoc Julie. « La coparentalité, ou les femmes peuvent rompre mais pas faire sécession », séminaire « Parentalité: représentations, expériences », organisé par B. Céroux, B. Hachet et R. Orain, EHESS, Paris,  6 mars 2014

Lignier Wilfried, Nouiri-Mangold Sabrina. « Au tribunal des couples : le croisement des méthodes à l’épreuve du collectif », séminaire « CRESPPA » du Master de Sociologie de l’Université Paris 8/St-Denis, organisé par C. Cardi, I. Clair et S. Sofio, Paris, 26 février 2014

Mille Muriel, Steinmetz Hélène, « Arrangements familiaux à l’épreuve du droit », séminaire Quand les sciences sociales travaillent (avec) le droit, CRESPPA-CSU, organisé par S. Gollac et C. Hugrée, 4 Février 2014

Gollac Sibylle, Minoc Julie, présentation du livre au Tribunal des couples dans le séminaire Droit et Inégalités du CERAPS, organisé par A. Lejeune et A. Spire, Université Lille 2, Lille, 30 janvier 2014

Bessière Céline, Coquard Benoît, Minoc Julie, Steinmetz Hélène, présentation du livre Au tribunal des couples, dans le « cycle découverte des sciences sociales » organisé par S. Beaud, ENS-Ulm, Paris, 21 janvier 2014

Biland Emilie, Mille Muriel et Nouiri-Mangold Sabrina, «Comprendre la politique familiale depuis les tribunaux. Enquête sur la justice familiale en France»Midi de science politique, Université Laval, 16 janvier 2014

Biland Emilie, Mille Muriel et Nouiri-Mangold Sabrina, « Ce que la justice familiale fait à la vie privée et à l’ordre sexué »Midi-recherche de la Chaire Claire-Bonenfant, Femmes, Savoirs et Sociétés, Université Laval, 20 janvier 2014

Biland Emilie, Mille Muriel et Nouiri-Mangold Sabrina, « La construction des frontières public/privé par le droit : le traitement judiciaire des séparations conjugales en France et au Québec », séminaire La séparation public-privé en démocratie. Variations autour des « limites », Université de Montréal, 23 janvier 2014

Gollac Sibylle, Schütz Gabrielle : « Les barèmes de pension au Canada : incidences sur le niveau des pensions et le travail des juges. », La justice du 21ème siècle, congrès du ministère de la justice, maison de l’Unesco, 10-11 janvier 2014.

Bessière Céline, Steinmetz Hélène, « Enquête sur le contentieux des affaires familiales » intervention au séminaire de sociologie du droit de l’IRISSO, Paris-Dauphine, 14 novembre 2013.

Biland Emilie, Schütz Gabrielle, « Parents et enfants sous le regard des professionnel-les du droit. Une ethnographie de la justice familiale au Québec », 12e congrès de l’association française de science politique, Paris, 10 juillet 2013

Biland Emilie, Steinmetz Hélène, « Are judges street level bureaucrats? Judicial policymaking in France and Canada », International Conference on Public Policy, Grenoble, 26 juin 2013

Mille Muriel, Zimmermann Hélène, Biland Emilie, « How to be a good family lawyer? Ethical dilemmas and practical contradictions among Canadian family lawyers », Law & Society Association annual conference, Boston, 31 mai 2013.

Bessière Céline, Mille Muriel, « Mr or Mrs Justice ? How Female and Male Family Judges Conceive and Endorse their Role », Law & Society Association annual conference, Boston, 31 mai 2013.

Biland Emilie, Steinmetz Hélène, « French Frontline vs. Canadian Last Resort? Family judges’ work in comparison », Law & Society Association annual conference, Boston, 31 mai 2013.

Gollac Sibylle, Steinmetz Hélène: « Savoir dans quelle cour on joue : les modalités de discussion des pensions alimentaires dans la justice aux affaires familiales française », Colloque « Où en sont les classes sociales ? », Centre Maurice Halbwachs, 23-24 avril 2013.

Biland Emilie, « Ethnographie de l’action publique : l’exemple d’une recherche dans les tribunaux », cours de méthodologie de la recherche, maîtrise et doctorat en science politique, Université Laval, avril 2013.

Bessière Céline, Gollac Sibylle, « L’actualité des contrats d’union. Enjeux patrimoniaux et socio-économiques du choix d’une union en 2013 », intervention à la Matinale notariale organisée par l’Association Droit Notarial Dauphine, Université Paris-Dauphine, 28 janvier 2013

Bessière Céline, Mille Muriel, « Le juge est (souvent) une femme. Enquête sur les magistrates et les magistrats aux affaires familiales », présentation aux Lundis de l’INED, Paris, 12 novembre 2012.

Fillod-Chabaud Aurélie, Gollac Sibylle, « Le père après la séparation : un simple pourvoyeur de revenu ? La mise en oeuvre judiciaire de la contribution du père à l’entretien de l’enfant en France et au Québec », colloque international « Pères en solitaire : paternités contemporaines et nouvelles trajectoires familiales », EHESS Marseille, novembre 2012.

Bessière Céline, Biland Emilie, Fillod-Chabaud Aurélie, « La coparentalité à l’épreuve des rapports sociaux de sexe et de classe », Midi-recherche de la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, savoirs et sociétés, 1er novembre 2012.

Biland Emilie, Sawadogo A., Schütz Gabrielle, « Pour avoir la garde, il faut la demander. Les déterminants de la garde des enfants dans les procédures judiciaires », 2ème colloque franco-québécois de l’équipe de recherche Ruptures, « Les séparations conjugales : décisions judiciaires et incidences familiales », Université de Montréal, 29 octobre 2012.

Gollac Sibylle, Steinmetz Hélène, « Quand la justice française solde les comptes entre ex-conjoints : l’impossible rémunération du travail domestique féminin », 2ème colloque franco-québécois de l’équipe de recherche Ruptures, « Les séparations conjugales : décisions judiciaires et incidences familiales », Université de Montréal, 29 octobre 2012.

Bessière Céline, Mille Muriel, « Le juge est (souvent) une femme. Enquête sur les magistrates et les magistrats aux affaires familiales », intervention dans la table ronde « Politiques sociales et justice » dans le cadre du 6ème Congrès international des recherches féministes francophones, Université de Lausanne, Suisse, 30 août 2012.

Bessière Céline, Coquard Benoît et Gollac Sibylle, « Le traitement judiciaire des séparations conjugales en France : comment observer les rapports sociaux de sexe, de classe et de race aux Affaires familiales », atelier « L’intersectionnalité à l’épreuve du terrain », 6ème congrès international des recherches féministes francophones, Lausanne, 29 août 2012.

Bessière Céline, « Gender and Judging in French Family Courts », Legal Profession Group Meeting 2012, Bonn/Königswinter, Allemagne, 4 juillet 2012

Biland Emilie, Fillod-Chabaud Aurélie, Steinmetz H, « Dealing with mass litigation in France and Quebec », Legal Profession Group Meeting 2012, Bonn/Königswinter, Allemagne, 3 juillet 2012

Bessière Céline, Minoc Julie, « Au tribunal des couples : présentation de l’enquête en France », journées de l’équipe ETT-CMH, Nemours, 27 juin 2012.

Gollac Sibylle, Mille Muriel, « Des feux de l’amour aux affaires classées », journées de l’équipe ETT-CMH, Nemours, 27 juin 2012.

Biland Emilie, « La justice familiale au Québec : de l’ethnographie comparative à aux circulations transatlantiques », journées de l’équipe ETT-CMH, Nemours, 27 juin 2012.

Biland Emilie, Schütz Gabrielle, « Les couples non-mariés ont-ils des droits ? Les arènes judiciaires, académiques et médiatiques d’un débat québécois », colloque État des droits. Pratiques des droits dans l’action publique, IEP Paris et université Paris 13, 25 juin 2012.

Bessière Céline, Mille Muriel, « Le juge est (souvent) une femme. Enquête sur les magistrates et magistrats aux affaires familiales », intervention dans la journée de formation continue sur la féminisation de la magistrature, organisée par l’Ecole Nationale de la Magistrature, Paris, 31 mai 2012

Gollac Sibylle, Steinmetz Hélène, « Magistrates et magistrats aux affaires familiales », séminaire Thérond (organisé par Antoine Garapon, Sylvie Perdriolle, Denis Salas et Hubert Dalle), Institut des Hautes Etudes Judiciaires, 26 mars 2012.

Biland Emilie, Schütz Gabrielle, « Observer (à) la Cour Supérieure. Une méthode en pratiques », séminaire Recherche empirique en droit, Université Laval, Québec, 29 février 2012.

Bessière Céline, Coquard Benoît et Gollac Sibylle, « Observer le traitement judiciaire des séparations conjugales en France : rapports sociaux de sexe, de classe et de race aux Affaires familiales », journée d’études « Observer les rapports sociaux de sexe. Questions de méthode », organisée par Martina Avanza, Olivier Fillieule et Camille Masclet (Crapul-IEPI), Université de Lausanne, 7 décembre 2011.

Bessière Céline, « Le genre dans les pratiques des professionnel-le-s aux affaires familiales françaises », Colloque La justice familiale en France et au Québec. Regards croisés, Québec, 31 octobre 2011.

Nouri-Mangold Sabrina, « La contribution des greffières au contentieux familial en France », Colloque La justice familiale en France et au Québec. Regards croisés, Québec, 31 octobre 2011.

Minoc Julie, « Au-delà de l’audience : expertises, enquêtes et auditions d’enfants en France », Colloque La justice familiale en France et au Québec. Regards croisés, Québec, 31 octobre 2011.

Bessière Céline, Fillod-Chabaud Aurélie, « La résidence des enfants en France : l’évidence maternelle en question », Colloque La justice familiale en France et au Québec. Regards croisés, Québec, 31 octobre 2011.

Gollac Sibylle, Minoc Julie, Steinmetz Hélène, « Fallait pas qu’elle s’en aille ! La « coparentalité » à l’épreuve du genre dans les conflits judiciaires pour la résidence des enfants », Congrès de l’association française de science politique, ST 52, Strasbourg, 2 septembre 2011.

Bessière Céline, Nouiri-Mangold Sabrina, Mille Muriel, « Le genre dans les pratiques des professionnel-le-s aux affaires familiales », Congrès de l’association française de science politique, ST 52, Strasbourg, 1er septembre 2011.

Gollac Sibylle, Neuberg Samuel, Steinmetz Hélène, « Comment contribuer à l’entretien des enfants ? Résistances à la norme judiciaire de la pension alimentaire », Colloque Les usages sociaux de l’argent, Université de Nantes – CENS – MSH Ange Guépin, 6-7 juin 2011

Bessière Céline, Gollac Sibylle, Fillod-Chabaud Aurélie, « Mère gardienne, père pourvoyeur : les normes parentales dans les procédures judiciaires de séparation conjugale », Journées d’étude Paternité, genre et parenté, Marseille, 31 mars 2011.

Bessière Céline, Biland Emilie, Lignier Wilfried et Steinmetz Hélène, « Professional careers and divorces: a study of French family courts », International working group for comparative studies of legal professions, European Conference, Gif sur Yvette, 8-10 juillet 2010.

Bessière Céline, Biland Emilie, Lignier Wifried, Minoc Julie et Steinmetz Hélène, « Décider pour séparer. Éléments sur le travail des juges aux affaires familiales », journées de l’équipe ETT du Centre Maurice Halbwachs, Saint Pierre de Nemours, 17 juin 2010.

Bessière Céline, Gollac Sibylle, « Carrières indépendantes et ruptures familiales », présentation au séminaire de L. de Verdalle et P.-P. Zalio « Les mondes de l’entrepreneuriat, construction de l’individualité et activités économiques », Paris IV, Maison de la Recherche4 mai 2010.

Bessière Céline, Biland Emilie, « Les enjeux professionnels des séparations conjugales », présentation au séminaire de l’IRISSO, Université Paris-Dauphine, 2 avril 2010 .

Bessière Céline, Biland Emilie, Gollac Sibylle, et Steinmetz Hélène, “Manières d’être père, manières d’être mère dans les audiences aux affaires familiales”, Journée d’études “Paternité et separations conjugales : approaches pluridisciplinaires”, INED, 17 novembre 2009.

Bessière Céline, Gollac Sibylle, Steinmetz Hélène, « Les enjeux professionnels des ruptures conjugales : méthodes d’enquête et pistes d’analyse », journées de l’équipe ETT du Centre Maurice Halbwachs, Saint Pierre de Nemours, 23 juin 2009.

– Médias –

À TÉLÉCHARGER
Liste des interventions dans les médias 2008-2017

« La résidence alternée, une bonne solution… au cas par cas », interview d’Emilie Biland par Flore Thomasset dans La Croix, 23 novembre 2017

« L’argent dans les couples », interview télévisée de Céline Bessière pour l’émission Je t’aime etc. de Daphnée Bürki, France 2, 8 septembre 2017

Émilie Biland et Hélène Zimmermann, « Se séparer au bas de l’échelle sociale : avec ou sans avocat ? », Bulletin de liaison de la Fédération des Associations de Familles Monoparentales et Recomposées du Québec, v. 40, n°2, 2016, p. 5-6-11

« Pour ou contre le divorce sans juge ? », Version Fémina, interview d’Hélène Steinmetz au sujet de la réforme du consentement mutuel, 12-18 septembre 2016.

« Des enfants rendus vulnérables ? », tribune de Maude Marquis-Bissonnette citant les travaux d’Émilie Biland et Gabrielle Schütz, Le Devoir, 16 juin 2016

« Divorce par consentement mutuel, peut-on se passer du juge ? , interview de Céline Bessière  par Guillaume Erner dans Les matins de France Culture, 15 juin 2016.

« La garde partagée en 2016 », émission de Bis Petitpas citant les travaux d’Émilie Biland et Gabrielle Schütz, Ici Radio-Canada Première, 7 juin 2016.

« La garde partagée sous toutes ses formes est en train de devenir la nouvelle norme », article de Maude Goyer citant les travaux d’Émilie Biland et Gabrielle Schütz, Le Devoir, 6 juin 2016.

« De quoi le mariage sans juge est-il le signe ? », Interview d’Hélène Steinmetz au journal de 18h de France Culture, 24 mai 2016.

« Le divorce est-il devenu trop simple ? « , Un jour en France, interview de B. Duvic, France Inter, 20 mai 2016 (lien)

« Le divorce par consentement mutuel privatisé », tribune publiée dans Le Monde de A. Ancelin, C. Bessière, A. Fillod-Chabaud, J. Minoc, N. Rafin, G. Schütz, H. Steinmetz], 19 mai 2016.

« Le divorce sans juge sous le feu des critiques », interview de Céline Bessière par Gaëlle Dupont, Le Monde, 19 mai 2016

« Divorce sans juge, ce qu’en pensent les ex« , interview de Nicolas Rafin pour Le Figaro, 19 mai 2016

« Les enfants pourraient pâtir d’un divorce sans juge », interview d’Hélène Steinmetz pour La Croix, 18 mai 2016

Biland E., Schütz G., « Éric c Lola : du conflit privé à la cause publique », Bulletin de liaison de la Fédération des Associations de Familles Monoparentales et Recomposées du Québec, v. 40, n°1, 2016, p. 9-11

« Famille : le coût du divorce », interview de E. Biland par X.Molénat, Alternatives Économiques, septembre 2015, n°349, p.32-34

« Des pensions alimentaires trop élevées ? L’étrange étude de France Stratégie », interview de C. Bessière par X.Molénat, Alterecoplus.fr, 25 juin 2015

Collectif Onze, « L’appauvrissement des mères séparées n’est pas simulé« , Lemonde.fr, 25 juin 2015

« Quel mode de garde pour les tout petits ? » interview de C. Bessière et S. Gollac pour les Maternelles, France 5, 10 avril 2015.

Rencontre à la Librairie Dialogues à Brest, avec Julie Minoc, autour du livre « Au tribunal des couples », 18 juin 2014.

Collectif Onze, « Mères séparées : que des devoirs et pas de droits ? »Médiapart, 17 juin 2014

« Médiation familiale, l’entente enfin possible », interview de E.Biland par S.Faure, Libération, 28 avril 2014

« Le traitement judiciaire des divorces en France et au Québec : quelles différences ? », interview de E.Biland par S.Guerchani, Canada21.tv, 9 avril 2014

« La garde alternée vue par les enfants » par G. Le Bellego, BIBA, avril 2014.

« Pension alimentaire : qui va la payer ? » interview du collectif Onze par M. Pasinetti, Envoyé Spécial, 27 février 2014.

« La justice familiale au coeur des inégalités », par É.Biland et M.Mille, Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec, Bulletin de liaison, vol.38, n°3, février 2014, p.8-9

« L’enjeu économique de la pension alimentaire », interview de E.Biland par F.BijaouiRéforme, 27 février 2014

« Vers un divorce sans juge ? », interview de C. Bessière et W. Lignier par A. Garapon, Le Bien Commun, France Culture, 30 janvier 2014

« Des couples inégaux devant la justice », par S.Gollac et J.Minoc, Observatoire des inégalités, 21 janvier 2014

« Le traitement judiciaire des divorces en France et au Québec », interview de E.Biland, site des consulats de France à Québec et à Montréal, 21 janvier 2014

Compte-rendu de Au tribunal des couples par J.Casey, La Gazette du Palais, 19 janvier 2014

« Divorces simplifiés : les femmes ont-elles à y gagner ? », interview de S.Gollac par I.Duriez, Elle, 15 janvier 2014

« La simplification du divorce complique-t-elle les séparations? », interview de H.Steinmetz par H.Gardette, Du grain à moudre, France Culture, 14 janvier 2014

« Peut-on bien divorcer ? », interview de A.Fillod-Chabaud et S.Gollac par A.Meyer, Radio Notre Dame, 13 janvier 2014

« Pensions alimentaires impayées », par B.Krief, Rue 89,13 janvier 2014

« Divorces : audiences devant le juge ou devant le greffier ? », interview de M.Mille par C.David, Ouest France, 10 janvier 2014

« 8 minutes devant le juge », par D.Henry, Famili, février-mars 2014, p.30

« Divorce : « La justice avalise déjà la loi du plus fort » », interview de W.Lignier par G.Dupont, Le Monde, 4 janvier 2014

« Divorce à l’amiable : tous les chiffres sur cette procédure », Ouest-France, 3 janvier 2014

« Papa, ou t’es ? », interview de A.Fillod-Chabaud par M.Loizillon, Causette, n°41, décembre 2013-janvier 2014, p.41-46

« La médiation familiale a du mal à trouver sa place », interview de M.Mille par F.Thomasset, La Croix, 29 décembre 2013

Inter soir 18H, interview de S.Cadolle au sujet de la parution d’Au tribunal des couplesFrance Inter, 12 décembre 2013 (9’10)

« Des sociologues se penchent sur le divorce », interview de C.Bessière par M.Lamoureux, La Croix, 12 décembre 2013

« Le mot du psy », chronique de S.Hefez dans l’émission Service Public (42’32), France Inter, 11 décembre 2013

« Affaires familiales : comment les femmes et les hommes rendent la justice », par M. Rosset, Juritravail.com, 9 décembre 2013

« Au tribunal des divorcés », par J.Aridj, Le Point, 8 décembre 2013

« Le tribunal des couples entérine les inégalités », par A.Demontis, Respect Mag, 3 décembre 2013

« Au tribunal des couples, le rôle des avocats », par A.Portmann, Dalloz-Actualités, 3 décembre 2013

« Justice : le divorce en 330 leçons », interview de J. Minoc par S. Faure, Libération, 2 décembre 2013

« Le divorce pour tous », interview de S.Gollac par G.Erner, émission Service public, France Inter, 28 novembre 2013

« Garde partagée : papa veut sa place », interview de E.Biland par L.Leduc, La Presse+, 23 novembre 2013 et La Presse, 25 novembre 2013

« Le divorce », interview de S.Gollac par C.Brioulet, Sud Radio C’est Vous, 21 novembre 2013

« Pension, enfant, audience… Une enquête sur les divorces va à l’encontre des idées reçues », interview de C.Bessière par A.Benjamin, LCI / TF1 News, 20 novembre 2013

« Pourquoi les enfants ne sont pas davantage entendus par les juges« , interview de W.Lignier par F.Thomasset, La Croix, 20 novembre 2013

« Les fausses idées sur les divorces », interview de H.Steinmetz, France 2, diffusée dans le JT de 20H, 19 novembre 2013

« En France, 400 000 couples séparés se rendent au tribunal chaque année », reportage diffusé dans Télématin, France 2, 19 novembre 2013

« Divorce : modalités et dessous de la rupture conjugale », par A.Christophi, Journal des femmes, 19 novembre 2013

« Le divorce, loin des idées reçues », interview de C.Bessière par F.Deguen, Le Parisien/Aujourd’hui en France, 19 novembre 2013

« Des papas lésés ? » Interview de C.Bessière et A.Fillod-Chabaud par X.Molénat pour le numéro spécial de la revue Sciences Humaines, « La fin de l’homme ? L’identité masculine en question », juin 2013. Article repris le 23 octobre 2013 par l’Observatoire des inégalités.

« En père et contre toutes » Interview de C.Bessière et A.Fillod-Chabaud par G.Dupont pour un numéro spécial Le Monde, Culture & Idées, 2 mai 2013

« Les divorces tardifs », interview de C.Bessière par A.Garapon dans le cadre de l’émission Le bien commun, diffusée sur France Culture le 3 novembre 2011


Les membres

– En France –

Céline Bessière

Professeure de sociologie
Membre de l’équipe Justines

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Benoît Coquard

Chargé de Recherche en Sociologie rattaché au CESAER (AgroSup Dijon & INRA)

Page web


Aurélie Fillod-Chabaud 

Sociologue

Post-doctorante au LabexMed depuis le 1er octobre 2016 au sein du Centre Norbert Elias et de l’Institut de Recherches et d’Études sur le Monde Arabe et Musulman (IREMAM).

Sujet de recherche : La circulation des enfants en Méditerranée. Une analyse des usages différenciés du recueil légal d’enfants maghrébins en France

Docteure en sciences politiques et sociales diplômée de l’Institut Universitaire Européen (Florence, Italie) (www.eui.eu)

Site web


Marion Flécher

Doctorante contractuelle en sociologie à PSL Paris Sciences et Lettres et Université Paris-Dauphine – IRISSO CNRS UMR 7170-

Sujet de la thèse : Approche comparée des modes de création et d’organisation des start-ups, en France et aux Etats-Unis.

Axes de recherche : sociologie du travail, sociologie de l’entrepreneuriat, sociologie de l’innovation, sociologie du genre et des inégalités, sociologie des organisations et des entreprises.

Page web


Sibylle Gollac

Chercheuse au CNRS
Membre de l’équipe Justines

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Wilfried Lignier

Chercheur au CNRS (CESSP, Paris)

Ayant réalisé une thèse sur le diagnostic de précocité intellectuelle en France, ses travaux porte sur la socialisation, l’enfance et la sociologie de la psychologie. Il a rejoint l’équipe de recherche sur les séparations conjugales en 2009 et s’intéresse particulièrement aux questions ayant trait aux enfants.

Page web


Julie Minoc

Doctorante en sociologie et ingénieure d’études
Membre de l’équipe Justines

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Samuel Neuberg

Doctorant en sociologie, rattaché au Centre Maurice Halbwachs

Il réalise actuellement une thèse sur le rôle des politiques sociales dans la construction du marché du travail non qualifié, sous la direction de Florence Weber.


Sabrina Nouiri-Mangold

Docteure en sociologie, rattachée au Centre Maurice Halbwachs et à l’équipe ETT de l’Ecole Normale Supérieure.

Sujet de thèse : « Les reconfigurations du milieu des courses hippiques, au prisme de l’activité d’entraînement du cheval de course », sous la direction de Florence Weber
Axes de recherche :
– Sociologie du travail et de l’emploi
– Rapports entre l’Etat et des institutions financières privées
– Sociologie de la formation professionnelle
– Imbrication entre socialisation familiale et socialisation scolaire dans le processus d’apprentissage d’un métier

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Hélène Oehmichen

Doctorante en sociologie
Membre de l’équipe Justines

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Lucie Prauthois

Doctorante en sociologie
Membre de l’équipe Justines

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Nicolas Rafin

Maître de conférences en sociologie
Membre de l’équipe Justines

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Hélène Steinmetz

Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université du Havre, membre d’IDEES-Le Havre

Au croisement de la sociologie économique et de la sociologie urbaine, elle a réalisé une thèse sur les HLM et l’accession à la propriété. Participant à l’enquête collective depuis 2008, elle s’intéresse particulièrement aux enjeux économiques des procédures de séparation.

Page web

– Au Québec –

Maude Benoit

Professeure au département de science politique de l’UQAM (Université du Québec à Montréal)

– Domaines d’expertise –

  • Politiques et administrations publiques
  • Évolution du rôle de l’État et réformes de l’action publique
  • Politiques agroenvironnementales
  • Politiques de la vieillesse
  • Analyse comparée

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Émilie Biland-Curinier

Durant ce projet : professeure-adjointe à l’Université Laval puis maitresse de conférences à l’Université Rennes 2
Membre de l’équipe Justines

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Joanie Bouchard

Docteure en science politique de l’Université Laval (2019)

– Intérêts de recherche –

  • Discrimination
  • Politique expérimentale
  • Psychologie politique
  • Représentation politique
  • Sociologie parlementairePage web

Baudoin Cadet

Était lors du projet Ruptures étudiant à la maîtrise de sociologie (2009-2011, Université Laval)

Auxiliaire de recherche d’octobre 2010 à avril 2011. A participé à la revue de la littérature et à la construction des outils méthodologiques en préparation de l’enquête, ainsi qu’aux premières activités de terrain.


Martin Chabert

Doctorant au Centre Maurice Halbwachs (École Normale Supérieure de Paris)

Page web


Dominic Drouin

Était lors du projet Ruptures étudiant en maîtrise en droit

Diplômé du baccalauréat en droit, Dominic a travaillé au sein de l’équipe de janvier à août 2013 pour réaliser une revue de jurisprudence consacrée aux évolutions du droit familial québécois depuis le début des années 1990.


Jessika Drouin

Était lors du projet Ruptures étudiante au baccalauréat de science politique (2009-2012, Université Laval)

Auxiliaire de recherche de janvier à avril 2012. Diplômée en secrétariat, elle a transcrit plusieurs entrevues réalisées dans le cadre de la recherche et s’est aussi initiée à l’enquête par observation dans un des palais de justice.


Maxim Fortin

Docteur en science politique de l’Université Laval (2019)

Maxim a intégré l’équipe en septembre 2013. Détenteur d’un baccalauréat et d’une maîtrise en sciences politiques (Université Laval), il a travaillé dans le cadre du projet sur la recension des écrits institutionnels et militants traitant de la question des séparations et des divorces au Québec et au Canada. Plus spécifiquement, c’est lui qui s’est occupé des bases de données permettant l’analyse de ces écrits. Il a aussi contribué à la réalisation et à la transcription des entretiens.

Sa thèse s’intitule : « L’impact de la philanthropie sur l’action communautaire et l’action publique ».

Page web


Jessica Garant

Étudiante au baccalauréat en psychologie

Membre de l’équipe entre janvier et juin 2013, Jessica a contribué aux travaux de l’équipe en transcrivant des entrevues menées avec des avocat-e-s.


Marie Hautval

Diplômée de la maîtrise en science politique à l’Université Laval (2016)

Auxiliaire de recherche de 2013 et 2015, elle a travaillé sur la réalisation et la transcription d’entrevues et la recherche documentaire sur la littérature institutionnelle, professionnelle et militante relative au droit familial. Elle se penche également sur la législation canadienne et québécoise en la matière.


Muriel Mille

Chercheuse postdoctorante à l’Université Laval en 2013

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Catherine Rainville

Étudiante à la maîtrise de science politique à l’Université Laval

Auxiliaire de recherche de mai 2011 a mars 2014. Elle a contribué à toutes les dimensions de l’enquête à la Cour Supérieure. Elle a été chargée de la construction d’une base de données biographiques sur les juges et travaille à présent au codage des observations d’audiences et des entrevues.


Arnaud Sawadogo

Titulaire d’une maîtrise en affaires publiques (2011-2013, Université Laval)

Auxiliaire de recherche d’avril à décembre 2012. Titulaire d’un baccalauréat en économie et politique, il a rejoint l’équipe pour contribuer au développement de ses travaux quantitatifs. Après avoir travaillé sur les biographies de juges et sur le traitement statistique d’articles de journaux consacré aux conjoints de fait, il s’est consacré à l’exploitation secondaire de banques d’ordonnances de pension alimentaire pour enfants.


Gabrielle Schütz

2011-2012 : postdoctorante à l’Université Laval
Membre de l’équipe Justines

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Hélène Zimmermann

Professionnelle de recherche et chargée de cours à l’Université Laval

Hélène est titulaire d’un diplôme de 2e cycle en sociologie de l’université Lyon 2 (1994). A l’université Laval, elle a participé à plusieurs recherches à la faculté de droit et à celle de sciences de l’éducation. Spécialiste de sociologie du droit et de sociologie des professions, elle rejoint notre équipe en septembre 2012 pour travailler sur les différentes enquêtes ethnographiques de l’équipe québécoise.


Les partenaires

– Partenaires franco-québecois –

– Partenaires en France –

   

 

     

– Partenaires au Québec –